Chez la fleuriste de Mar Vivo, acheter des petites lavandes qu’on rapporte à la maison et qu’on rempote dans des pots de faïence bleu et blanc.
Renouveler l’inscription au cours de yoga.
Recevoir une superbe carte dans les tons de bleus, exactement comme on aime.
Préparer la première ratatouille de la saison.
Se réjouir du début des travaux : on va percer une fenêtre pour avoir vue sur les collines.
En se promenant dans les rues de Sanary, acheter un petit pichet bleu et blanc pour pouvoir y mettre des fleurs, à l’occasion.
Faire le courrier : une lettre à T., une lettre à M., une lettre à C., une lettre à C., une lettre à M..
Partir à pieds de la maison, sac à dos, longer la corniche de Tamaris, dépasser la plage des Sablettes, le port de St Elme, longer la plage Saint-Asile et suivre le sentier du littoral, au milieu des rochers, vers la plage de la Coudoulière : c’est beau.
Admirer dans un sous-bois, un parterre d’acanthes en fleurs.
Faire un cake banane chocolat pour que les collègues se régalent.

Désormais, on ne longe plus la plage pour rentrer. Pour la voir, il faut faire un détour. Après une longue journée, a-t-on le courage de le faire, ce détour et de retarder d’autant le moment où on arrive à la maison ? D’autant qu’il faudra préparer le repas, étendre la lessive, nettoyer le bento. Ce n'est pas parce qu'on rentre qu'on se pose tout de suite.
Allez, oui, on y va : il fait tellement beau. On longe la Corniche de Tamaris jusqu’au bout et on s’arrête devant la plage des Sablettes. On sort vite et on rejoint le sable à grandes enjambées. Puis on enlève les chaussures, on retrousse le pantalon, et on va mettre les pieds dans l’eau. Les doigts de pieds frétillent. Il faudra penser à toujours laisser un chapeau de soleil dans la voiture.